Que faire après le Bac ?

L’Université ? Une classe préparatoire aux grandes écoles ? Une STS ? Un IUT ? Avant de penser établissement, déterminez vos envies.

Le monde de l’entreprise vous attire ?

Les STS et les IUT forment des techniciens en principe immédiatement opérationnels en entreprises. Les écoles d’ingénieurs, de commerce, avec ou sans prépa, les Instituts de sciences politiques (telle que Sciences Po) mais aussi nombre de Masters universitaires (sortie à bac +5) préparent à une très grande palette de métiers dans tous les secteurs.

Vous souhaitez enseigner ?

L’Université et les prestigieuses mais très sélectives Ecoles normales sup constituent la voie royale. Les candidats à l’enseignement passent le Cape (Certificat d’aptitude au professorat des écoles) ou le Capes (Certificat d’aptitude au professorat de l’enseignement secondaire) de la discipline de leur choix après une licence et l’agrégation (pour enseigner plus généralement en lycée, voire à l’Université avec un doctorat) après une maîtrise.

Vous aimeriez soigner ?

Les études de médecine, à l’Université, sont particulièrement sélectives en fin de première année. Mais comme les besoins en médecins ont été mal évalués (la pénurie touche déjà plusieurs spécialités), le ministère est bien obligé de revoir chaque année à la hausse le numerus clausus, soit le nombre total d’étudiants admis en 2e année de médecine. En 2005, il pourrait passer de 5 700 à 7 000. Depuis des années se profile une réforme des formations de la filière santé, incluant le médical et le paramédical. D’ores et déjà, les futurs dentistes, sages-femmes et, dans de nombreuses universités, les candidats à la kinésithérapie, doivent obligatoirement suivre une première année de médecine, année à l’issue de laquelle ils sont sélectionnés pour intégrer la formation de leur choix. La réforme devrait mettre en place un véritable socle de formations commun à tous les postulants de tous les métiers de la santé.

Les métiers de la justice vous intéressent ?

Les facultés de droit attirent chaque année un grand nombre d’étudiants… qui ne connaissent absolument rien à cette discipline ! Mais ceux qui sont prêts à ingurgiter un grand nombre de textes, de lois et autres informations pendant plusieurs années découvrent des matières passionnantes, aussi différentes que le droit pénal, la procédure civile ou les institutions européennes, débouchant sur des métiers variés, en secteur libéral comme en entreprise

Quelques chiffres

A la rentrée 2002-2003, 63 % des bacheliers de l’enseignement général prenaient une première inscription à l’Université, 14 % étaient admis dans une classe préparatoire aux grandes écoles, 11 % en IUT, 9 % en STS et 3 % dans une école spécialisée.

21 % des bacheliers S intégraient une classe préparatoire aux grandes écoles, contre 6 % des ES et 7,5 % des L (source Onisep).